On a l’impression d’assister à une collision cosmique, une pluie d’éclats de matière incandescente qui jaillit d’une zone lumineuse dorée. Les petits cubes orangés, presque cristallins, semblent s’arracher d’un noyau solaire et se disperser dans un ciel nocturne profond, constellé de fines étincelles vertes et dorées.
Le contraste entre le fond sombre, infini, et l’explosion de lumière au centre crée une tension entre le chaos et l’harmonie. Cela évoque la naissance des étoiles, l’énergie brute de la création, ou encore la métaphore d’un élan intérieur qui éclate en fragments de beauté.
La matière elle-même joue un rôle symbolique : ces morceaux en relief, presque palpables, brouillent la frontière entre peinture et sculpture. On ne regarde pas seulement une image : on est invité à entrer dans la matière, à ressentir son énergie.
Le cadre, noir et sobre, ne cherche pas à dominer : il agit comme une bordure discrète qui laisse toute la place à l’événement central. Comme une fenêtre ouverte sur un univers miniature.
💡 On pourrait lire cette œuvre comme une métaphore de la transformation : quelque chose d’intérieur (le feu, la lumière) se libère, explose, et se répand dans l’espace environnant.